Extraits biographiques
Tout comme les tracas d’ordre émotionnel et psychologique de la petite fille étaient passés sous silence, C. avait beau se plaindre enfant, de maux de ventre qui la conduisirent parfois jusqu’à l’hôpital, personne ne pensa l’attribuer au stress, lié à l’absence d’un père, à la grande école sans amis, aux devoirs faits en solitaire car la mère ne maîtrisait pas suffisamment l’espagnol. Sans compter la tristesse de la perte du père d’avant l’accident et la honte aussi lorsque confrontée à l’homme diminué.
Après un voyage de deux semaines à bord du Mar del Plata, J., après l’escale à Tenerife, mit pour la première fois pied au sol à Matadi, c’était un peu sa lune à lui ...
... J. mit les bouchées doubles. Avec des si on mettrait Paris dans une bouteille alors pourquoi pas du café dans des sacs. Acharné à la tâche, quitte à ne pas voir son lit pendant des semaines, s’improvisant une couchette à même les sacs de café, si un tien vaut mieux que deux tu l’auras, un jeune C., trois expatriés et demi il remplacera ....
... Quittant la plantation, il se sentait comme en tournée, un blanc prisonnier dans un camion benne, ça fait plaisir à balader ...
... L’âge et les conditions sanitaires le retiennent de retourner à la rive gauche, où il aurait tant à cœur d’aider les villages proches de son ancienne plantation. Ensemble nous cherchons les pistes, faut-il creuser des puits en Afrique, y favoriser le micro-crédit. C’est sur ce souci de l’autre que se referme le récit, mais l’aventure continue ...